Sanvaleur

Sansvaleur

Samedi 17 juillet 2010 à 16:52

Argh, aujourd’hui j’ai vraiment aucune envie de bosser. La preuve, deux articles sur le même journée.
Bon j’avoue, c’est aussi parce que j’ai eu des cool visites, ça motive :=)
Bref, article, vous l’aurez compris, parce que j’veux surtout pas analyser les écrits des journalistes d’avant guerre.
On va donc raconter le dernier festival en date, enfin raconter, écrire quelques bribes sur ces 4 jours.
Déjà, à la base, on ( mes poteaux et moi) devait être des bénévoles. Certes pas trop giga-méga top pour profiter à fond du festival, mais au moins c’est gratos et on voit un peu les coulisses du festivals ( genre les backstages, là, t’es fière, mais en fait t’as juste ramassé les poubelles des autres bénévoles, bref =D).
Cette année notre super chef s’est barré en Amérique Latine ( oui le tripp du voyage hippie ça peut arriver à n’importe quelle âge, même passé 35ans, Martin si tu me lis ;-)
Qui dit super Martin chez les Lamas dit nouveau chef, hé bien, il avait son humour et sa joie de vivre bien planquée apparemment (perso pas eu de contact direct avec lui). En vous épargnant les multiples péripéties, on est donc allé, mais en bête festivaliers. Hé bien, avec la chaleur qu’il a fait, on aurait jamais pu bosser. Diantre que l’on a bien fait de ne pas rester bénévoles. Déjà, en ne faisant rien qu’agoniser en cherchant une petite place à l’ombre, on fondait littéralement sur place. Alors en travaillant je ne veux même pas savoir ! Il a fait méga giga trop chaud. Je ne savais pas que l’on pouvait transpirer des mollets( !), ouais c’est trop de l’information qui tue et c’est trop méga fraichouille mais bon, moi ça ma squotchée. Et puis bon hein, c’est que de l’eau et du sel voyons ! Même à 1h du matin certains soirs il faisait encore irrespirable!
Aussi non pour en revenir au but de ces souffrances, c'est-à-dire les concerts ( miammiam), 4 prestations à retenir ( dans l’ordre de passage au festival), :
Julian Casablancas : Genre, pas du tout le chanteur des Strokes ( dsl je ne vous prend pas pour des incultes, je résume :p), il n’a pas du tout commencé le concert avec une « reprise » du groupe mentionné juste au dessus (par la même occasion je ne rêve pas du tout de voir ce groupe en concert depuis des années). Julian n’est pas du tout (mais alors vraiment pas), pile poil dans mes canons de beauté ( oui j’ai aussi droit de faire la groupie pendant quelques lignes). Et je ne me suis pas du tout pris un GROS fou rire pendant son concert en le voyant arriver près de nous, monter sur la petite marche à côté de moi pour chanter un peu plus près de ses groupies en fureur (bon là ça devait le faire en barra ce qui précède mais j'ai pas trouvé =D)  de son public calme et attentif. Il n’avait pas du tout une cinglée de 14ans qui l’a enlacée à la taille (imperturbable le gars). Bref, bon souvenir, j’en ris encore (ouais il m’a regardée dans les nouilles pendant un petit temps, ce qui a redoublé mon fou rire). Non je ne l’ai pas touché comme une vieille groupie, je trouve cela totalement ridicule. (d’où le fou rire bien sûr, je ne devais que tendre la main pour le faire).




Adam Green
mon petit chéri qui est sortir du formol (conservé en l’état depuis 1972) juste pour nous faire un show des plus réussi (et revenir plus tard, vous verrez bien après). Bon certains mal intentionné diront que moi aussi, d’une certaine manière je sors tout droit des années 70 mais m’en fou. J’ai adoré sa manière totalement décalée de bouger, sa voix caverneuse qui a ses heures perdue rappelle un peu se bon vieux Jim.
 



Adam Green dans la foule des Ardentes :)                 


Babyshambles
, non Pet n’était PAS hospitalisé à Nice comme le disait la rumeur courant tel un furet. Oui il a vraiment une tête de cadavre ( mais comment peut-il avoir autant de groupies avec une tête aussi moche ?), oui il a assuré carrément, même si le personnage m’énerve profondément (j’ai vu ses toiles), je ne peux que reconnaitre ses performances ( et que même s’il a une tête de cadavre, le chapeau lui va bien). Par contre j’aurais pas du tout apprécié être la personne qui a reçu son micro en pleine gueule ( oui quand monsieur a terminé, il balance son micro dans la foule, ses verres de bières- de la jup’ putain x) – et se casse). Mais le plus drôle à été l’arrivée d’Adam Green en Slam depuis la sono, jusqu'à la scène en filmant avec son gsm, arrivé sur scène le gros poutou à Pet et des photos, un ptit tour en backstages ( a mon avis Pet en avait de la meilleure que lui) et hop retour en slam dans le public. Ca c’est méga trop cool. Ca c’est les festivals, j’adore ça, les artistes qui sont là, dans la foule, presque qu’incognito. On a aussi eu deux membres du groupe belge The Tellers ( bien mais sans plus), totalement saouls, dans le concert des Plasticines et – évidement- dans le concert d’Adam.

Bon, j'suis VRAIMENT pas douée pour faire des beaux articles, je voulais avoir la vidéo ici même, mais j'y arrive pas.
J'vous file le lien :)

Quand le formol rencontre le cadavre(oui j'ai beaucoup d'humour =D)

 
Ahaha le truc pas cool ? Nada Surf à commencé son concert ( bien cool) et puis BAM coupure de courant, dû à la chaleur (on est pas habitué en Belgique x), du coup, le batteur a joué non stop pendant près de 40 min dans le noir avec un public surexcité. C’était drôle mais quand même décevant.
Et puis, j’ai terminé ces Ardentes avec le bon vieux Ben ( Harper pour le situer), contente de le voir, il a évidement joué plus que prévu, est revenu en solo avec sa guitare. Mais sur ce coup là, j’ai plus apprécié le moment avec les poteaux, dont deux dormaient complètements étalés sur les légo du site. Et les autres assis autours, tout peinard en écoutant monsieur Ben. Tranquillou,on a ensuite été squatter les bords de Meuse. On a ris aux larmes grâce à Alexis et Hugo, on a été en présence de Gladiator grâce à Antoine ( quand on se renverse un cubi de vin rouge sur le torse, ça fait un peu « je viens de survivre à l’arène avec les lions")
Ensuite, le dimanche soir, l’affiche puait du cul. Saez ? NON MERCI. Il est définitivement associé au mal être des ado qi se cherchent, et quand on a surmonté ça, c’est pas vraiment une foule d’ado pseudo dépressif que l’on cherche à fréquenter. Eté 67, oui j’aurais bien aimé, mais décidément beaucoup trop chaud pour attendre jusque là. Du coup on est rentré en voiture avec la CLIM, sublime invention, même pour une écolo comme moi, après 4 jour sde chaleur insupportable, de sueur et de poussières.
En conclusion ? Vous avez un sosie de Julian dans vos amis ? x) Non c’était une petite galéjade. Chouette festival, maintenant je crève d’envie d’aller à Espéranzah, j’espère être assez avancée dans mes travaux.
Ps : Oui, on peut dire que la Belgique est (aussi) une terre à (très) bon festival. D’ailleurs, pour le moment c’est Dour !

Samedi 17 juillet 2010 à 12:15

Retour à la dure réalité de l’étude.
Oui ça pue, oui j’aurais préféré ne PAS avoir à faire ces 2 séminaires et repasser anglais.
Quand j’suis devant mes photocopie s d’archives, je hais mes études, parce que je dois me forcer à bosser et je déteste ça, me forcer à bosser.
Pourtant, à la base, c’est des sujets cool. Les coopératives dans le Journal Le Peuple de 1911 à 1915. C’est classe, c’est le Journal Socialiste Belge, c’est le début du premier conflit mondial, c’est la mort de Jaurès, c’est la fin du Titanic. Sauf que tous ces évènements trop cool, ben j’peux pas en parler. Je dois me borner aux fêtes du Premier Mai, aux prix du pain dans les différentes coopératives Wallonne. Et quand tu dois vraiment comme ça, ben ça pue. Au début c’est drôle, les journalistes socialistes de l’époque font de la propagande à la grosse louche. C’est juste énorme, comme un éléphant dans un magasin de porcelaine, vraiment pas fine votre propagande les gars. Alors à la fin ça énerve vachement, surtout quand tu sais qu’ils mentent. Non le prix du pain n’est pas resté fixe dans les coopératives socialistes, non les ouvriers n’étaient pas tout le temps mieux traités qu’ailleurs. Bande de vieux menteurs.
Bref, vous l’aurez compris, pour le moment j’ai aucune envie de me replonger dans mes petites études, juste envie de profiter de la piscine au fond du jardin, avec un bon livre (Virginia Woolf, enfin ! ou le nouveau livre de Vikas Swarup). Ah ben oui tiens, en parlant de lui. Si vous ne le saviez point, c’est l’auteur de «  Histoire d’un Indien malchanceux qui devint milliardaire », plus connu sous le titre du film qui en a été adapté «  Slumdog Millionaire ». BAM je l’ai enfin vu.
Oui parce que étant bien connue de mon entourage pour aimer tout ce qui touche au sous-continent indien, je ne compte plus le nombre de fois où on m’a dit «  Mais tu dois troooop voir ce film, il est gé-nial ». BEN NON, c’est du caca en tube. Déjà parce que ça à RIEN avoir avec le livre, mais rien du tout. Parce que ça devient méga bien rangé-pépère. Genre Y a les bons d’un côté et les méchants de l’autre et puis voilà.


Bouuh celui là c’est un méchant-méchant, il est pas très très gentil hein (prendre la voix de Cécile de France dans «  Les poupées russes lorsqu’elle explique son travail au grand-père). Le livre est beaucoup plus fin que cela, oui cela termine assez bien, mais à la fin du livre, on sait que c’est méga rare, l’auteur nous le fait comprendre ( «  Hé ho c’est une fiction, les gosses des bidons villes ne peuvent pas s’en sortir comme ça, aussi facilement), alors que dans le film, bah nan, c’est tout mignon tout beau et puis tout le monde y danse et c’est finis. ( D’ailleurs ils dansent pas très très bien, na !). Et ce genre de film, ça à le don de m’énerver, surtout quand ça bouffe 8 oscars. Tout le monde occidental s’est émerveillé devant les pauvres petits indiens que l’on a sortis des bidonvilles pour faire le film. C’est vraiment apaiser la conscience meurtrie ( on rigole un bon coup là) des bobos, qui se sentent bien soulagé en ayant vu un film de ce genre. On a fait une bonne action, on s’est un peu apitoyés sur le sort des pauvres petits indiens de Mumbaï en sirotant son petit Chardonay. Et puis surtout on a couru acheter le dvd du film, parce que comme ça 1euros ( sur 22) était versé à l’ONG Plan.
No way j’ai envie de dire. Si vous voulez voir autre chose que Bollywood, parlant d’une Inde réelle, profonde. Tentez de trouver les films de Deepa Metha, une trilogie sur les éléments, malheureusement je n’ai vu que le dernier ( dur de trouver les dvd ici), mais qu’importe, Water est déjà nettement plus intéressant que cette mièvrerie. De plus, la réalisatrice est indienne, peut-être est-elle légèrement plus au courant et plus dans le ton qu’un réalisateur occidental ? ( Simple logique).
 




 
Pour tourner Water, elle a du s’entourer de la protection de l’armée, tourner en secret absolu au Sri Lanka parce que des extrémistes Hindous tentaient de mettre le feu aux plateaux. Elle a reçut des lettres de menace et même de mort, lorsqu’elle était en Inde elle devait être en permanence sous la surveillance de garde du corps, de même que les acteurs du film.
Tout cela parce que son film parle d’une Inde violente, alourdie de ses traditions, absolument pas occidentale ( alors qu’actuellement c’est ce qu’ils recherchent a tout pris, se montrer plus occidentaux que nous). On comprend donc pourquoi Slumdog Millionaire n’as pas eu tout ses problèmes, a été acclamé par la classe dirigeante indienne, parce que finalement, ce film, hormis quelques exception, pourrait aussi parler de l’Amérique, d’un pauvre petit noir du Bronx qui réussit par hasard, pas vraiment de différence.
Après avoir râlé un bon coup, je retourne aux articles des journalistes du Peuple, enjoy :)

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