Sanvaleur

Sansvaleur

Jeudi 29 avril 2010 à 2:03

DEUX JOURS avant de savoir DEUX JOURS
j'aime pas ça du tout, mais alors pas du tout.


Là, je viens de rentrer de l'AG, ça a duré suuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuper longtemps. Début à 16h et fin à minuit et demi. Pas permis quoi.
Je tiens à m'excuser d'entrée de jeu (ou presque hein, t'as pas encore du lire beaucoup hein :) de la médiocrité éventuelle de mon orthographe et autre, il est quand même 1h42 j'ai envie de dire =D

Donc, je t'explique un peu, Assemblée générale du Cercle d'Histoire, du coup, comme je me présente pour l'année prochaine, je devais être là pour annoncer mon programme aux membres. Mais ces petits malins faisaient d'abord touuuuuuuuuuuuut les bilans horrible à faire pendant une AG. Alors toi t'es là, pauvre petite chose innocente, à ta première AG, méga stressée parce que tu dois parler à plein de gens (dont des gens qui te connaisent pas et qui vont voter JUSTE  ta tronche et a tes 3mots et demi) et t'attend. T'attend, tu pense passer rapidement hein, ben non t'attend. Du coup j'ai du déblatter mon petit programme à 22h45 un truc comme ça, après 45 aller retour aux toilettes parce que vu que t'as rien d'autre a faire que de boire ( non mais bande d'alcoolique ne vous gravez pas mon image de vieille dégueu avec une jup' en main hein, c'est raté, j'carburais au coca, si si si même si c'est pas dans les habitudes des AG)

Et puis tu passes, et t'as tellement peur que t'oublie les 3/4 des choses, parce que t'as peur, tu vas être jugées sur ces 3 paroles qui, au final, ne veulent pas dire grand chose. Bref, t'es juste content d'en avoir finis avec ça. Mais tu stresses à mort parce que maintenant faut attendre les résultats
:(
Bref, j'avoue un article pour déverser mon angoisse. Oui ça semble un peu bête, c'est juste un cercle, mais bon, ça fait 1 an que je cogite là dessus. du coup j'me suis investie et j'aimerais pas être déçue.
Bonne nuit petit lecteur anonyme :)

Ca c'est le logo du dit Cercle, ça fait sérieux, avec du latin et tout, une vieille institution, 80ans l'année prochaine!
 ( et le premier qui me parle du CDH comme parti politique je le bouffe)

Jeudi 22 avril 2010 à 11:22

Bien le bonjour, petit visiteur.
C’est drôle, il y a une question que je me pose. : Pourquoi j’ai repris l’écriture d’un espace virtuel tel celui où tu te trouves en ce moment ? C’est vrai, il y a quelques années j’avais un bon vieux skyblog où je m’évertuais à raconter des choses drôle. Je pense que j’y arrivais un peu. Des bêtes petites histoires, des réflexions avec une pointe d’humour, en tout cas j’avais l’impression d’y arriver. Les mots venaient tous seuls, les sujets aussi bien entendu. Et puis PAF, ici, c’est une bonne petite claque dans la figure que tout le monde à déjà reçu ( Je ne définirais pas plus le Paf, parce qu’il n’y en a pas eu qu’un seul, c’est terriblement ennuyeux et surtout horriblement banal finalement). Et là, depuis le PAF ( j’espère que tu suis), plus envie d’écrire des petits textes avec les mots qui coulent de source.
Stop, là ça va pas du tout, mais pas du tout. Ca fait deux fois que je dois écrire le mot « Mot » et deux fois que j’écris « mort ». Bienvenue dans glauque-land. Foutues fautes de frappes (cf le titre de l’espace où vous vous trouvez).
Bon je repends parce que aussi non on va se mettre à parler de la reproduction des gallinacés en Patagonie du sud, et c’est pas que ça nous intéresse pas hein…
Donc depuis ma reprise, je trouve que c’est un peu nul tout ça. Pitêtre que c’est parce que j’ai deux séminaires et deux encyclopédies sur le feu à terminer avant le 17 mai. Je sais pas, mais je me déçois un peu sur le coup. J’aimais bien moi faire des textes pour protester contre l’hivers trop long qui nous forçait à faire les pingouins dans la cours de l’Athénée et  maudire le bus remplis de gens qui sentent décidément beaucoup trop fort l’Axe et les autres parfums qui ont la cote et on sais pas trop pourquoi. C’est nul de tous avoir la même -fausse- odeur.
Toujours est-il que je reprends goût à l’écriture de ma petite vie quotidienne, même si je râle contre mon style et mes sujets,  (mais râler pour moi c’est comme digérer, si je le fait pas, ça va me pauser problème), . Peut-être vais-je doucement reprendre confiance en mes mots et vous parler de sujets plus… importants pour ma petite personne.
Je sais pas trop comment rédiger mes bazars, mes trucs et mes bidules. Bienvenu( e) dans ma spontanéité.
Toujours est-il qu’avoir un endroit où je peux à nouveau potentiellement déverser mon trop plein d’un peu tout (oui c’est très vague, je sais), me fait du bien, et que dans cette période où un nouveau Paf est apparu sans crier gare, juste avant les examens ( trop cool), ça fait du bien.
Sur ce je te laisse petit lecteur. J’aime bien ta présence. Cet endroit est cool. La communauté semble vachement sympathique et réfléchie, ça fait du bien. J’aime cliquer par hasard sur un article et lire. Rare sont les âneries, nombreux sont les rires lors de mes lectures. Et ça c’est bien.
Je pense que, tel le lichen, je vais rester un bout de temps à squatter ici.

 

Mercredi 21 avril 2010 à 15:02



Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours détesté la poésie. Si quelqu’un arrivait avec un poème la première phrase qui me venait en tête était «  c’est ridicule, passer son temps à s’arracher les cheveux avec des règles pour décrire ses sentiments, c’est ridicule ». En secondaire, le programme du cours de français incluait une légère introduction à la poésie et particulièrement son évolution. Légère, pour moi c’était déjà de trop, c’était comme les formules chimiques à retenir, inutile et à s’arracher les cheveux pour rien.
Aujourd’hui, je n’aime toujours pas la poésie (ni la chimie même si je trouve ça, finalement nettement plus utile), mais parfois, un texte me frappe, une série de mots reste gravée en moi. Têtue comme je suis, je n’admettrais jamais avoir été touchée par ce que j’ai toujours détesté. Mais ma carapace de tortue est tout de même fissurée. Bien sûr je ne lirais jamais un recueil de poésie avec plaisir du début à la fin. Pico n’aura jamais une faveur de moi parce qu’il me récite du Rimbaud ou du Verlaine et malheur à celui qui pense m’impressionner en récitant bêtement quelques vers.

Non jamais. Je tiens le romantisme bidon en horreur. A la rose rouge je préfère la marguerite spontanément cueillie dans la prairie. ( mert’ ça rime). Mais revenons à nos moutons.
Peut-être que je n’aime pas la poésie parce que je pense à des stéréotypes tel le poète perdu dans les champs qui tente vainement de trouver le dernier pied à son alexandrin.
Peut-être qu’il y a une poésie que je ne connais pas qui va m’intéresser, j’attends de voir.
Enfait, si je pense à la poésie en cette belle après midi ou un article sur les Bouchers bruxellois au Moyen-âge attend gentiment d’être analysé par la petite étudiante que je suis, c’est parce que après deux ans d’études en histoire. Je me rend compte que les seuls livres que j’ai lu depuis, sont des ouvrages d’économie, de sociologie, d’histoire, des biographies de 600 pages où il ne se passe pas grand-chose, ou plutôt, tu crois qu’il va s’en passer( Marguerite de Valois tout de même) et bien non, l’auteure passe la moitié du livre à démontrer que tout ce que l’on dit de cette reine est faux ou monté en épingle à cheveux.


Virginia Woolf, elle m'intrigue depuis le film The Hours
 
Donc je me dis que je suis en train de perdre totalement ma maigre culture littéraire (ou autre mot que vous voulez mettre sur : Action de lire des livres autres que ceux imposé par vos responsables de cours). C’est bête hein, être inscrite en faculté de philo et lettres et se rendre compte que l’on a plus le temps de lire les ouvrages que l’on a envie.
Depuis 3 ans, je rêve d’un été où je pourrais ENFIN lire Virginia Woolf, No Logo de Naomi Klein ( débuté, jamais terminé), le chanoine de Locht pour sa réflexion sur l’Eglise, la correspondance de Frida,.. et tant d’autres que je ne demande qu’à découvrir.

Lundi 19 avril 2010 à 13:38

ah Ah Ah! Je viens de me rendre compte d'une horrible faute de frappe dans le titre.
Only shit.
Tant pis, ça ne peut être changé. La faute restera donc gravée.
C'est pas plus mal d'ailleur.
Dans nos travaux, c'est toujours trop tard que l'on se rend compte de ce genre de chose. Quand on a terminé d'imprimer les 15 feuilles que l'on a à remettre dans quelques heures.
Et puis, ce n'est pas le manque d'un petit S qui n'empêchera de m'exprimer d'abord.
Sur ce...
Il y a l'histoire de l'université d'Oxford qui m'attend (un peu fière, je le confesse, de travailler sur un tel sujet).

Si vous n'êtes pas étudiant, ou alors si vous n'avez aucunement envie de vous enfermer quelque soit vos activités, je vous souhaite une belle journée.

Lundi 19 avril 2010 à 11:52

 

Retour, enfin retour, début ! De quoi ?  « Du beau temps ». En tout cas on l’espère….
Non pas forcément. En tant qu’étudiante je rêve d’un mois de mai pluvieux, dégueulasse, m’obligeant à trouver confortable les chaises en plastiques de la bibliothèque, de trouver délicieux un thé très sucré chez moi, après avoir été trempée sur les 100mètre me séparant du tram. Tout ça au contraire des vertes plaines de l’université, du thé glacé que l’on y trouve lorsque l’on ne veut décidément pas travailler.
 


Mais si les envies météorologique des étudiants étaient respectées ça se saurait depuis longtemps. Donc, beau temps.  Qui dit beau temps, dit retour de son lot d’insultes débité par les primates de la ville. Je m’explique :
J’ai hérité génétiquement d’une drogue, il fait beau, je dois marcher pieds nus. C’est comme ça. Dès que j’en ai l’occasion je ne peux pas m’en empêcher. Seulement les années 60 c’est finis depuis longtemps. Alors la gentille population, elle ne  comprend pas trop.
De plus, comme si ce n’était déjà pas assez, les minis jupes, les shorts, les trucs cours et bla bla bla, moi  j’aime pas trop. Du coup, vous pouvez ajoute à la va-nu-pieds, des jupes longues, des robes jusqu’aux orteils et des pantalons qui n’en sont pas vraiment.
Donc, lorsqu’il fait beau je ne compte plus les : «  t’as perdu tes chaussures ? », «  la plage elle est où ? », «  tu vas pouvoir prédire l’avenir ? », « Hé il est Charles Ingalls ? », «  Hé gitane, tu cherches le bossu ? ». So original il me semble.
Au début on est un peu vexé, on se demande même pourquoi on ne mettrait pas des chaussures et des tenues urbaines, histoire d’avoir un peu la paix. Mais non, en fait je peux pas. C’est comme si on demandait à un geek de rester sans pc pendant 1 journée.
Du coup ça n’est plus des insultes, mais des phrases qui m’assurent ma marque de fabrique.

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