Sanvaleur

Sansvaleur

Lundi 19 avril 2010 à 11:52

 

Retour, enfin retour, début ! De quoi ?  « Du beau temps ». En tout cas on l’espère….
Non pas forcément. En tant qu’étudiante je rêve d’un mois de mai pluvieux, dégueulasse, m’obligeant à trouver confortable les chaises en plastiques de la bibliothèque, de trouver délicieux un thé très sucré chez moi, après avoir été trempée sur les 100mètre me séparant du tram. Tout ça au contraire des vertes plaines de l’université, du thé glacé que l’on y trouve lorsque l’on ne veut décidément pas travailler.
 


Mais si les envies météorologique des étudiants étaient respectées ça se saurait depuis longtemps. Donc, beau temps.  Qui dit beau temps, dit retour de son lot d’insultes débité par les primates de la ville. Je m’explique :
J’ai hérité génétiquement d’une drogue, il fait beau, je dois marcher pieds nus. C’est comme ça. Dès que j’en ai l’occasion je ne peux pas m’en empêcher. Seulement les années 60 c’est finis depuis longtemps. Alors la gentille population, elle ne  comprend pas trop.
De plus, comme si ce n’était déjà pas assez, les minis jupes, les shorts, les trucs cours et bla bla bla, moi  j’aime pas trop. Du coup, vous pouvez ajoute à la va-nu-pieds, des jupes longues, des robes jusqu’aux orteils et des pantalons qui n’en sont pas vraiment.
Donc, lorsqu’il fait beau je ne compte plus les : «  t’as perdu tes chaussures ? », «  la plage elle est où ? », «  tu vas pouvoir prédire l’avenir ? », « Hé il est Charles Ingalls ? », «  Hé gitane, tu cherches le bossu ? ». So original il me semble.
Au début on est un peu vexé, on se demande même pourquoi on ne mettrait pas des chaussures et des tenues urbaines, histoire d’avoir un peu la paix. Mais non, en fait je peux pas. C’est comme si on demandait à un geek de rester sans pc pendant 1 journée.
Du coup ça n’est plus des insultes, mais des phrases qui m’assurent ma marque de fabrique.

Lundi 19 avril 2010 à 11:13

13.03.08

Est-ce un miroir pour regarder le passé ?
Peut être y voir des regrets, des déceptions, mais surtout s'efforcer d'y voir du rire et de la joie. Est-ce un simple voile, frontière entre plusieurs réalités ? La vôtre, la mienne, celle des autres. Faudrait-il une simple lettre, un simple geste pour faire tomber le drap ? Le spot de terrain de foot, est-il assez fort pour réchauffer le froid qui s'est si facilement installé ?
Oh bien sur en regardant au dessus de mon épaule, je fronce les sourcils, il y aurait tant de reproches à se faire, à vous faire. C'est comme un ballon gonflé à bloc, c'est la simple caresse du vent qui l'a fait éclater, répendant son contenu sur les autres et le doute qu'il contenait en moi. Je ne pourrais pourtant douter d'une certitude telle que celle là. J'ai pas tourné une page, mais un livre complet. Parfois certaines choses de ces derniers tomes me manquent, d'autres surtout pas. (13. 03. 2008)

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