Sanvaleur

Sansvaleur

Vendredi 6 août 2010 à 22:34

Depuis quelques semaines, je regarde un maximum de films en anglais et si possible sans sous titres en français mais en anglais. Oui, vous l’aurez compris, en plus de mes travaux j’ai un examen d’anglais à repasser.
Ce soir, j’ai regardé Dirty Dancing.. 2. Allez y lancez-moi des pierres, crier donc au film romantique à deux balles. Oui oui vous pouvez, je suis absolument d’accord avec vous. Scénario plus que couru d’avance. Message grossier comme quoi, malgré un peuple cubain montré sous un jour gentillet, l’Amérique reste supérieure et terre d’accueil. Des images de la Révolution complètement…clichés ? (sans blague).
Mais bon, si j’ai ce dvd chez moi c’est bien pour une raison. Non je ne regarde et encore moi n’achète de tel film sans raison. Ce film, comme son nom l’indique, parle de dance, de dance cubaine.
Le reste, à vrai dire, rien à cirer. Je regarde ce film par pure nostalgie.
Ouais j’suis encore là avec mon refrain sur l’AKDT. Oui encore cette fabuleuse semaine en danse afro-cubaine (même si j’ai chopé une tendinite). A la base, je devais faire une semaine de cours intensif avec ma prof de danse indienne. Manque de bol j’étais la seule inscrite. Quand la responsable m’a appelé pour me dire que mon stage était annulé, c’était véritablement la goutte d’eau qui faisait déborder le tout. J’en ai pleuré de rage. Dans le mois qui suivait, je venais d’entamer le deuil de mon grand-père, obtenir les résultats de mon année plus que moyens et affronter un râteau magistral.Comme dans le début d’un bon film cliché, donc, c’est avec pattes de plomb que je me rend à ce stage de compensation « dance afro cubaine ».
Même si ce sera dur, que je ne vais pas du tout accrocher a toute une partie de la danse. Les similitudes avec la danse indienne (sisi), l’histoire de la danse (danse des esclaves à Cuba) et la musique me feront oublier que la moitié de la journée je m’évertue à danser Chango, dieu masculin. Je déteste ça. Heureusement l’après midi on travaille les dieux féminin, Ochun,  Oryema. Là je me retrouve, pour danser ces divinités, on doit enfiler une lourde et ample jupe, qui fait partie intégrante des mouvements. C’est ma petite révélation dans la danse afro-cubaine. Même Abi (la prof) le remarque. Pendant que d'autres visitent réellement l'île, j'apprend son histoire et sa danse dans un coin perdu de la Belgique.
 

Yemaya, déesse de la mer.

Mais le plus merveilleux, c’est la maigrichonne petite heure que l’on a de rueda. Comprenez salsa cubaine à plusieurs. Les couples sont en cercle et dansent, quand le meneur tape dans les mains deux fois, les femmes changent de partenaires (mais enfin qui vous a dit que c’était une allégorie ?^^). Malgré mon rôle inversé (pas assez d’hommes pour le cours, ils préfèrent regarder et même s'ils n'osent pas l'avouer, se déhancher comme tel, ça les intimident un peu- d'ailleur j'en ai eu la confirmation x), j’adore. D’ailleurs c’est beaucoup plus drôle de mener la danse. (delà vient sûrement mes problèmes pour danser à deux x). C’est l’éclate totale. Les noms des pas sont des plus farfelus «  Allumer la télévision », en espagnol bien sûr.
La musique est en « live », c'est-à-dire qu’en plus d’Abi qui nous guide, l’on a tout un petit orchestre cubain pour nous. Evidement il n’y a rien de plus gênant (surtout lorsque l’on débute), de devoir danser en ligne vers les musiciens. Genre. Rajouter à cela que les ¾ maîtrisent à fond et repèrent en 1seconde vos faux pas. Passé au dessus de ça, la complicité peu s’installer et les musiciens deviennent alors vos professeurs eux aussi. Et il n’est rien de plus encourageant de voir le clin d’œil de l’un deux lorsque tu as maîtrisé jusqu’aux pieds des cajons.
Mais la consécration, c’est le soir, pendant une semaine, tu fais partie de la famille des « cubains » c'est-à-dire ceux qui animent presque toutes les soirées. Réputation de fêtards bien justifiée (les cours commençaient de plus en plus tard), passion et joie de vivre. Je pense que j’ai rarement aussi peu dormi, autant dansé et autant ri. Il y eu des rencontres inattendues, un Turc qui s’auto proclamait le seul rockeur de son pays, une Bruxelloise passionnée de flamenco à en apprendre l’espagnol, quelques uns de l’année passée, un violoniste hors pair, un Parisien venu apprendre la prise de son, un surfeur tout droit arrivé de la Réunion,…
La danse me manque, l’année prochaine je reprend les cours de danse africaine. Mais premièrement au 1er niveau, parce que même si j’arrivais à suivre au 2ème, la partie impro n’est pas encore trop mon truc. Et puis c’est toujours une bonne excuse pour passer pas trop loin de.. :)

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Par celeb networth le Lundi 24 avril 2023 à 17:05
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