Sanvaleur

Sansvaleur

Lundi 9 août 2010 à 19:47

Alors, ça quand même pas mal de temps que je vous le répète. Je dois bosser. Mais en fait, j’ai trouvé une parfaite excuse pour ne pas le faire et écrire un petit article. Niark c’est mal je sais, je ne devrais pas céder. Toujours est-il que voilà (hum mes phrases sont terriblement bien construites et instructives ! x)
Voilà Soliword m’a tagguée et je répond =) Cool n’est-il point ? Grâce à elle vous allez apprendre 10 trucs inutiles sur moi :p
 http://sanvaleur.cowblog.fr/images/Images/25anstim082.jpg                                                                                    1. Je déteste les surnoms communs pour les grands parents. Petite, j’me souviens parfaitement, je trouvais déjà cela ridicule. Pas pour les autres, je me moquais pas des  gosses qui appelaient leurs grands-parents « papy » et « mamy ». Mais moi, je pouvais pas. Cela ne m’est jamais venu à l’esprit. C’était Jo et Babette. C’est tout. Peut-être aussi parce que je savais que c’était déjà des surnoms. Alors fallait pas en remettre une couche.
2. Je déteste être seule chez moi. Mais juste chez moi. Enfin je dis pas que je trouve ça méga cool d’être toute seule dans une maison que je ne connais pas, mais disons que ça me fait beaucoup moins flipper. Il y a beaucoup de raisons, mais je n’en dirais qu’une, mon jardin est pas clôturé, du coup, n’importe quel gus peut faire le tour du propriétaire et faire « coucou » à n’importe quelle fenêtre, oui ça me fout les boules !
3. J’ai fais 2ans de Bharata Natyam (oui maintenant tu peux respirer), un stage de danse afro-cubaine et de rueda, de la danse africaine. Non je ne pouvais pas me contenter de danse classique bien européenne. Non, c’est pas drôle (même si j’en ai fait aussi)
4. Ma mère n’est rien qu’une ancienne hippie. Mais ça ne se voit plus trop. C’est juste drôle quand elle raconte
5. Je vais partir un an comme jeune fille au pair en Angleterre pour apprendre l’anglais. Ah bon ? tu savais pas que j’avais un véritable blocage avec les langues ?
6. Je regarde le Seigneur des Anneaux une fois par an. Et je sursaute quand même à chaque fois que Gandalf touche l’anneau au tout début.
7. Ma famille est une histoire a elle toute seule. Un résistant, la moitié rescapée des camps, une enfant cachée, une physicienne (première du pays), un ingénieur, …. Quand j’en parle j’ai des mirettes dans les yeux et j’ai toujours la trouille que les gens prennent ça pour de la vantardise ou quoi alors que ça n’est pas du tout mon but. Ca me passionne, simplement.
8. Emir Kusturica, Goran Bregovic, musique klezmer, Don Fiasko, Lila Downs, Mano Solo, Orishas, Angel Parra, Geofrey Oryema, Zap Mama,… J’adore la musique du monde ( mais pas que)
9 J’ai 2 saree chez moi, oui je les mets. Mais j’ose pas encore sortir de chez moi,  quand on a des invités c’est cool. Mais j’ai trop peur qu’il tombe =D
10. Dû a mon style vestimentaire, on m’a déjà demandé de prédire l’avenir (et franchement, j’ai trouvé ça drôle ^^)
Voilà. Je remarque que j’ai commencé par deux « je déteste » et terminé par des choses plus sympa.
Et je remarque aussi que il n’y a aucune photo de ma tronche sur cet espace. Du coup en plus savoir 10 choses inutiles sur moi, j’en rajoute une couche avec ma tête ^^

Vendredi 6 août 2010 à 22:34

Depuis quelques semaines, je regarde un maximum de films en anglais et si possible sans sous titres en français mais en anglais. Oui, vous l’aurez compris, en plus de mes travaux j’ai un examen d’anglais à repasser.
Ce soir, j’ai regardé Dirty Dancing.. 2. Allez y lancez-moi des pierres, crier donc au film romantique à deux balles. Oui oui vous pouvez, je suis absolument d’accord avec vous. Scénario plus que couru d’avance. Message grossier comme quoi, malgré un peuple cubain montré sous un jour gentillet, l’Amérique reste supérieure et terre d’accueil. Des images de la Révolution complètement…clichés ? (sans blague).
Mais bon, si j’ai ce dvd chez moi c’est bien pour une raison. Non je ne regarde et encore moi n’achète de tel film sans raison. Ce film, comme son nom l’indique, parle de dance, de dance cubaine.
Le reste, à vrai dire, rien à cirer. Je regarde ce film par pure nostalgie.
Ouais j’suis encore là avec mon refrain sur l’AKDT. Oui encore cette fabuleuse semaine en danse afro-cubaine (même si j’ai chopé une tendinite). A la base, je devais faire une semaine de cours intensif avec ma prof de danse indienne. Manque de bol j’étais la seule inscrite. Quand la responsable m’a appelé pour me dire que mon stage était annulé, c’était véritablement la goutte d’eau qui faisait déborder le tout. J’en ai pleuré de rage. Dans le mois qui suivait, je venais d’entamer le deuil de mon grand-père, obtenir les résultats de mon année plus que moyens et affronter un râteau magistral.Comme dans le début d’un bon film cliché, donc, c’est avec pattes de plomb que je me rend à ce stage de compensation « dance afro cubaine ».
Même si ce sera dur, que je ne vais pas du tout accrocher a toute une partie de la danse. Les similitudes avec la danse indienne (sisi), l’histoire de la danse (danse des esclaves à Cuba) et la musique me feront oublier que la moitié de la journée je m’évertue à danser Chango, dieu masculin. Je déteste ça. Heureusement l’après midi on travaille les dieux féminin, Ochun,  Oryema. Là je me retrouve, pour danser ces divinités, on doit enfiler une lourde et ample jupe, qui fait partie intégrante des mouvements. C’est ma petite révélation dans la danse afro-cubaine. Même Abi (la prof) le remarque. Pendant que d'autres visitent réellement l'île, j'apprend son histoire et sa danse dans un coin perdu de la Belgique.
 

Yemaya, déesse de la mer.

Mais le plus merveilleux, c’est la maigrichonne petite heure que l’on a de rueda. Comprenez salsa cubaine à plusieurs. Les couples sont en cercle et dansent, quand le meneur tape dans les mains deux fois, les femmes changent de partenaires (mais enfin qui vous a dit que c’était une allégorie ?^^). Malgré mon rôle inversé (pas assez d’hommes pour le cours, ils préfèrent regarder et même s'ils n'osent pas l'avouer, se déhancher comme tel, ça les intimident un peu- d'ailleur j'en ai eu la confirmation x), j’adore. D’ailleurs c’est beaucoup plus drôle de mener la danse. (delà vient sûrement mes problèmes pour danser à deux x). C’est l’éclate totale. Les noms des pas sont des plus farfelus «  Allumer la télévision », en espagnol bien sûr.
La musique est en « live », c'est-à-dire qu’en plus d’Abi qui nous guide, l’on a tout un petit orchestre cubain pour nous. Evidement il n’y a rien de plus gênant (surtout lorsque l’on débute), de devoir danser en ligne vers les musiciens. Genre. Rajouter à cela que les ¾ maîtrisent à fond et repèrent en 1seconde vos faux pas. Passé au dessus de ça, la complicité peu s’installer et les musiciens deviennent alors vos professeurs eux aussi. Et il n’est rien de plus encourageant de voir le clin d’œil de l’un deux lorsque tu as maîtrisé jusqu’aux pieds des cajons.
Mais la consécration, c’est le soir, pendant une semaine, tu fais partie de la famille des « cubains » c'est-à-dire ceux qui animent presque toutes les soirées. Réputation de fêtards bien justifiée (les cours commençaient de plus en plus tard), passion et joie de vivre. Je pense que j’ai rarement aussi peu dormi, autant dansé et autant ri. Il y eu des rencontres inattendues, un Turc qui s’auto proclamait le seul rockeur de son pays, une Bruxelloise passionnée de flamenco à en apprendre l’espagnol, quelques uns de l’année passée, un violoniste hors pair, un Parisien venu apprendre la prise de son, un surfeur tout droit arrivé de la Réunion,…
La danse me manque, l’année prochaine je reprend les cours de danse africaine. Mais premièrement au 1er niveau, parce que même si j’arrivais à suivre au 2ème, la partie impro n’est pas encore trop mon truc. Et puis c’est toujours une bonne excuse pour passer pas trop loin de.. :)

Vendredi 6 août 2010 à 17:41

 
Huuuum comment dire? J'ai comme l'impression que ceci ne sert point z'a grand chose.
J’en ai marre là. Ça fait trois semaines que je bosse pour mes séminaires et j’en ai encore pour trois semaines. Et j’peux même pas là faire à la tranquillou, non j’dois encore tout rédiger, tout vérifier. Putain j’en ai marre de cette rigueur historique t’obligeant a TOUT expliquer, annoter, dire d’où ça vient. Non mais franchement, comme si je pouvais l’inventer moi le discourt de propagande d’Emile Vandervelde, pourquoi je ferais une chose pareille franchement ? Je préviens tout de suite, je suis totalement d’accord avec cette obligation, faut pas croire, les négationnistes nous en rappellent que trop souvent l’utilité. Mais bordel ça demande de la rigueur, de la concentration et de la volonté. Genre comment rassembler tout ce que je n’ai pas dans la même phrase. Donc tu l’auras compris, j’en ai marre de bosser. Mais bon si à côté de ça, j’avais une vie passionnante ça pourrait encore passer. Mais non. Je m’explique, nous somme donc le 6août, c'est-à-dire pile poil dans la période où, statistiquement, il y a le moins de gens dans la capitale. Les rues sont désertes, même dans mon quartier où les gens vivent plus dehors qu’ailleurs n’y a pas un chat. Quand les éboueurs bloquent la rue pendant cinq minutes pour me balancer toutes leurs frustration sexuelles il n’y a même pas une voiture pour klaxonner derrière ( non mais si vous pensiez que j’attendais une personne pour les remettre à leurs place c’est raté, j’ai perdu tout espoir de solidarité depuis longtemps dans ce domaine là). C’est dire.
Demain je vais retourner dans la biblio de l’unif. Elle va être bondée de gens que je ne connais pas. A nouveau je vais devoir manger toute seule comme une petite perdue parce qu’il n’y a que moi à bosser en bibli dans mes connaissances. Je déteste ça. Je déteste tellement ça que généralement je préfère ne pas manger.
Ce qui me fait rire c’est que pendant l’année j’avais parfois l’impression d’être toute seule, habitant loin de l’unif, rentrer chez sois et passer la soirée à regarder des séries.. Hé bien je ne me doutais pas que ça pouvais être pire.  j’ai vraiment l’impression d’être une vieille grand-mère délaissée oui oui. Soit les gens sont tous partis en vacances, soit y a un stuuut dont je ne suis pas au courant. J’espère que c’est la première option. Mais bon quand on passe ses journées dans des archives, on vire rapidement parano.
Le seul rayon de soleil dans tout ça a été les retrouvailles avec mon cousin alors qu’il était en vacances chez Baboushka. D’ailleurs ça se voit, sur les photos on a tous des sourires de cons. Et Sacha est un merveilleux bébé, canon comme j’en ai rarement vu. Tout paisible. Il ressemble vraiment a un petit chat (dans sa manière de se lover dans les bras hein, il a pas des griffes et des énormes moustaches non plus).
Voilà, j’ai râlé un bon coup. J’attends quand même des nouvelles des gens qui devraient normalement vivre encore mais ce n’est pas sûr. Je tente vaille que vaille de terminer ces foutus travaux. Et puis si t’as eu le courage de lire tout ça jusqu’au bout je te félicite. Et je reviendrais peut-être si t’es sage. Ou quand le lion aura trouvé la clef pour sortir (comprendre quand il aura imprimé ses travaux et les aura rendu à la cinglée qui sert de secrétaire de faculté).
Bien à toi. (déformation estudiantine dû un échange intempestif de mails avec des profs d’unif).
 

Ca c'est l'affiche pour l'inauguration de la Maison du Peuple de Bruxelles
Mon sujet étant les coopératives socialistes, ça colle plutôt bien.

Samedi 17 juillet 2010 à 16:52

Argh, aujourd’hui j’ai vraiment aucune envie de bosser. La preuve, deux articles sur le même journée.
Bon j’avoue, c’est aussi parce que j’ai eu des cool visites, ça motive :=)
Bref, article, vous l’aurez compris, parce que j’veux surtout pas analyser les écrits des journalistes d’avant guerre.
On va donc raconter le dernier festival en date, enfin raconter, écrire quelques bribes sur ces 4 jours.
Déjà, à la base, on ( mes poteaux et moi) devait être des bénévoles. Certes pas trop giga-méga top pour profiter à fond du festival, mais au moins c’est gratos et on voit un peu les coulisses du festivals ( genre les backstages, là, t’es fière, mais en fait t’as juste ramassé les poubelles des autres bénévoles, bref =D).
Cette année notre super chef s’est barré en Amérique Latine ( oui le tripp du voyage hippie ça peut arriver à n’importe quelle âge, même passé 35ans, Martin si tu me lis ;-)
Qui dit super Martin chez les Lamas dit nouveau chef, hé bien, il avait son humour et sa joie de vivre bien planquée apparemment (perso pas eu de contact direct avec lui). En vous épargnant les multiples péripéties, on est donc allé, mais en bête festivaliers. Hé bien, avec la chaleur qu’il a fait, on aurait jamais pu bosser. Diantre que l’on a bien fait de ne pas rester bénévoles. Déjà, en ne faisant rien qu’agoniser en cherchant une petite place à l’ombre, on fondait littéralement sur place. Alors en travaillant je ne veux même pas savoir ! Il a fait méga giga trop chaud. Je ne savais pas que l’on pouvait transpirer des mollets( !), ouais c’est trop de l’information qui tue et c’est trop méga fraichouille mais bon, moi ça ma squotchée. Et puis bon hein, c’est que de l’eau et du sel voyons ! Même à 1h du matin certains soirs il faisait encore irrespirable!
Aussi non pour en revenir au but de ces souffrances, c'est-à-dire les concerts ( miammiam), 4 prestations à retenir ( dans l’ordre de passage au festival), :
Julian Casablancas : Genre, pas du tout le chanteur des Strokes ( dsl je ne vous prend pas pour des incultes, je résume :p), il n’a pas du tout commencé le concert avec une « reprise » du groupe mentionné juste au dessus (par la même occasion je ne rêve pas du tout de voir ce groupe en concert depuis des années). Julian n’est pas du tout (mais alors vraiment pas), pile poil dans mes canons de beauté ( oui j’ai aussi droit de faire la groupie pendant quelques lignes). Et je ne me suis pas du tout pris un GROS fou rire pendant son concert en le voyant arriver près de nous, monter sur la petite marche à côté de moi pour chanter un peu plus près de ses groupies en fureur (bon là ça devait le faire en barra ce qui précède mais j'ai pas trouvé =D)  de son public calme et attentif. Il n’avait pas du tout une cinglée de 14ans qui l’a enlacée à la taille (imperturbable le gars). Bref, bon souvenir, j’en ris encore (ouais il m’a regardée dans les nouilles pendant un petit temps, ce qui a redoublé mon fou rire). Non je ne l’ai pas touché comme une vieille groupie, je trouve cela totalement ridicule. (d’où le fou rire bien sûr, je ne devais que tendre la main pour le faire).




Adam Green
mon petit chéri qui est sortir du formol (conservé en l’état depuis 1972) juste pour nous faire un show des plus réussi (et revenir plus tard, vous verrez bien après). Bon certains mal intentionné diront que moi aussi, d’une certaine manière je sors tout droit des années 70 mais m’en fou. J’ai adoré sa manière totalement décalée de bouger, sa voix caverneuse qui a ses heures perdue rappelle un peu se bon vieux Jim.
 



Adam Green dans la foule des Ardentes :)                 


Babyshambles
, non Pet n’était PAS hospitalisé à Nice comme le disait la rumeur courant tel un furet. Oui il a vraiment une tête de cadavre ( mais comment peut-il avoir autant de groupies avec une tête aussi moche ?), oui il a assuré carrément, même si le personnage m’énerve profondément (j’ai vu ses toiles), je ne peux que reconnaitre ses performances ( et que même s’il a une tête de cadavre, le chapeau lui va bien). Par contre j’aurais pas du tout apprécié être la personne qui a reçu son micro en pleine gueule ( oui quand monsieur a terminé, il balance son micro dans la foule, ses verres de bières- de la jup’ putain x) – et se casse). Mais le plus drôle à été l’arrivée d’Adam Green en Slam depuis la sono, jusqu'à la scène en filmant avec son gsm, arrivé sur scène le gros poutou à Pet et des photos, un ptit tour en backstages ( a mon avis Pet en avait de la meilleure que lui) et hop retour en slam dans le public. Ca c’est méga trop cool. Ca c’est les festivals, j’adore ça, les artistes qui sont là, dans la foule, presque qu’incognito. On a aussi eu deux membres du groupe belge The Tellers ( bien mais sans plus), totalement saouls, dans le concert des Plasticines et – évidement- dans le concert d’Adam.

Bon, j'suis VRAIMENT pas douée pour faire des beaux articles, je voulais avoir la vidéo ici même, mais j'y arrive pas.
J'vous file le lien :)

Quand le formol rencontre le cadavre(oui j'ai beaucoup d'humour =D)

 
Ahaha le truc pas cool ? Nada Surf à commencé son concert ( bien cool) et puis BAM coupure de courant, dû à la chaleur (on est pas habitué en Belgique x), du coup, le batteur a joué non stop pendant près de 40 min dans le noir avec un public surexcité. C’était drôle mais quand même décevant.
Et puis, j’ai terminé ces Ardentes avec le bon vieux Ben ( Harper pour le situer), contente de le voir, il a évidement joué plus que prévu, est revenu en solo avec sa guitare. Mais sur ce coup là, j’ai plus apprécié le moment avec les poteaux, dont deux dormaient complètements étalés sur les légo du site. Et les autres assis autours, tout peinard en écoutant monsieur Ben. Tranquillou,on a ensuite été squatter les bords de Meuse. On a ris aux larmes grâce à Alexis et Hugo, on a été en présence de Gladiator grâce à Antoine ( quand on se renverse un cubi de vin rouge sur le torse, ça fait un peu « je viens de survivre à l’arène avec les lions")
Ensuite, le dimanche soir, l’affiche puait du cul. Saez ? NON MERCI. Il est définitivement associé au mal être des ado qi se cherchent, et quand on a surmonté ça, c’est pas vraiment une foule d’ado pseudo dépressif que l’on cherche à fréquenter. Eté 67, oui j’aurais bien aimé, mais décidément beaucoup trop chaud pour attendre jusque là. Du coup on est rentré en voiture avec la CLIM, sublime invention, même pour une écolo comme moi, après 4 jour sde chaleur insupportable, de sueur et de poussières.
En conclusion ? Vous avez un sosie de Julian dans vos amis ? x) Non c’était une petite galéjade. Chouette festival, maintenant je crève d’envie d’aller à Espéranzah, j’espère être assez avancée dans mes travaux.
Ps : Oui, on peut dire que la Belgique est (aussi) une terre à (très) bon festival. D’ailleurs, pour le moment c’est Dour !

Samedi 17 juillet 2010 à 12:15

Retour à la dure réalité de l’étude.
Oui ça pue, oui j’aurais préféré ne PAS avoir à faire ces 2 séminaires et repasser anglais.
Quand j’suis devant mes photocopie s d’archives, je hais mes études, parce que je dois me forcer à bosser et je déteste ça, me forcer à bosser.
Pourtant, à la base, c’est des sujets cool. Les coopératives dans le Journal Le Peuple de 1911 à 1915. C’est classe, c’est le Journal Socialiste Belge, c’est le début du premier conflit mondial, c’est la mort de Jaurès, c’est la fin du Titanic. Sauf que tous ces évènements trop cool, ben j’peux pas en parler. Je dois me borner aux fêtes du Premier Mai, aux prix du pain dans les différentes coopératives Wallonne. Et quand tu dois vraiment comme ça, ben ça pue. Au début c’est drôle, les journalistes socialistes de l’époque font de la propagande à la grosse louche. C’est juste énorme, comme un éléphant dans un magasin de porcelaine, vraiment pas fine votre propagande les gars. Alors à la fin ça énerve vachement, surtout quand tu sais qu’ils mentent. Non le prix du pain n’est pas resté fixe dans les coopératives socialistes, non les ouvriers n’étaient pas tout le temps mieux traités qu’ailleurs. Bande de vieux menteurs.
Bref, vous l’aurez compris, pour le moment j’ai aucune envie de me replonger dans mes petites études, juste envie de profiter de la piscine au fond du jardin, avec un bon livre (Virginia Woolf, enfin ! ou le nouveau livre de Vikas Swarup). Ah ben oui tiens, en parlant de lui. Si vous ne le saviez point, c’est l’auteur de «  Histoire d’un Indien malchanceux qui devint milliardaire », plus connu sous le titre du film qui en a été adapté «  Slumdog Millionaire ». BAM je l’ai enfin vu.
Oui parce que étant bien connue de mon entourage pour aimer tout ce qui touche au sous-continent indien, je ne compte plus le nombre de fois où on m’a dit «  Mais tu dois troooop voir ce film, il est gé-nial ». BEN NON, c’est du caca en tube. Déjà parce que ça à RIEN avoir avec le livre, mais rien du tout. Parce que ça devient méga bien rangé-pépère. Genre Y a les bons d’un côté et les méchants de l’autre et puis voilà.


Bouuh celui là c’est un méchant-méchant, il est pas très très gentil hein (prendre la voix de Cécile de France dans «  Les poupées russes lorsqu’elle explique son travail au grand-père). Le livre est beaucoup plus fin que cela, oui cela termine assez bien, mais à la fin du livre, on sait que c’est méga rare, l’auteur nous le fait comprendre ( «  Hé ho c’est une fiction, les gosses des bidons villes ne peuvent pas s’en sortir comme ça, aussi facilement), alors que dans le film, bah nan, c’est tout mignon tout beau et puis tout le monde y danse et c’est finis. ( D’ailleurs ils dansent pas très très bien, na !). Et ce genre de film, ça à le don de m’énerver, surtout quand ça bouffe 8 oscars. Tout le monde occidental s’est émerveillé devant les pauvres petits indiens que l’on a sortis des bidonvilles pour faire le film. C’est vraiment apaiser la conscience meurtrie ( on rigole un bon coup là) des bobos, qui se sentent bien soulagé en ayant vu un film de ce genre. On a fait une bonne action, on s’est un peu apitoyés sur le sort des pauvres petits indiens de Mumbaï en sirotant son petit Chardonay. Et puis surtout on a couru acheter le dvd du film, parce que comme ça 1euros ( sur 22) était versé à l’ONG Plan.
No way j’ai envie de dire. Si vous voulez voir autre chose que Bollywood, parlant d’une Inde réelle, profonde. Tentez de trouver les films de Deepa Metha, une trilogie sur les éléments, malheureusement je n’ai vu que le dernier ( dur de trouver les dvd ici), mais qu’importe, Water est déjà nettement plus intéressant que cette mièvrerie. De plus, la réalisatrice est indienne, peut-être est-elle légèrement plus au courant et plus dans le ton qu’un réalisateur occidental ? ( Simple logique).
 




 
Pour tourner Water, elle a du s’entourer de la protection de l’armée, tourner en secret absolu au Sri Lanka parce que des extrémistes Hindous tentaient de mettre le feu aux plateaux. Elle a reçut des lettres de menace et même de mort, lorsqu’elle était en Inde elle devait être en permanence sous la surveillance de garde du corps, de même que les acteurs du film.
Tout cela parce que son film parle d’une Inde violente, alourdie de ses traditions, absolument pas occidentale ( alors qu’actuellement c’est ce qu’ils recherchent a tout pris, se montrer plus occidentaux que nous). On comprend donc pourquoi Slumdog Millionaire n’as pas eu tout ses problèmes, a été acclamé par la classe dirigeante indienne, parce que finalement, ce film, hormis quelques exception, pourrait aussi parler de l’Amérique, d’un pauvre petit noir du Bronx qui réussit par hasard, pas vraiment de différence.
Après avoir râlé un bon coup, je retourne aux articles des journalistes du Peuple, enjoy :)

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